Les Violences institutionnelles dans le secteur de l’aide à la jeunesse
Ce rapport est le fruit d’un projet marqué par un vaste travail de réflexion initié par le Service Droit des Jeunes de Namur-Luxembourg et l’AMO Mic-Ados de Marche-en-Famenne.
Le point de départ du projet est à trouver dans les priorités établies par le CAAJ de Marche-en-Famenne dans le cadre de sa campagne de prévention générale. La thématique des violences institutionnelles figurait parmi les priorités d’actions à mettre en place.
Cette thématique a fait écho aux deux services non seulement en tant que services de prévention dans le champ de l’aide spécialisée de l’Aide à la jeunesse mais également en tant que services témoins de violences institutionnelles tous secteurs confondus auxquelles sont confrontés leurs bénéficiaires. Ledit concept est effectivement flou et fortement sujet à interprétation.
Compte-tenu de ce constat, l’objectif général du projet s’est articulé de deux manières. Dans un premier temps, les promoteurs du projet ont cherché à identifier l’existence et la nature des violences générées par les institutions telles qu’elles sont vécues par les jeunes et leur famille. Dans un second temps et sur base des paroles des bénéficiaires, ils ont mis en place un questionnement des cadres et des pratiques quotidiennes dans ce qu’ils peuvent produire comme violences institutionnelles.
Le rapport reprend respectivement l’un après l’autre ces deux temps de travail, intégrant une première partie consacrée au point de vue des bénéficiaires et une deuxième partie consacrée au point de vue des professionnels.